Steve Jobs a dévoilé l’iPad, hier à San Francisco, une tablette numérique révolutionnaire, à mi-chemin entre l’iPod et l’ordinateur portable.
Il a décrit comme “un produit magique et révolutionnaire” cette tablette iPad, qui sera vendue 499 dollars pour sa version de base, à partir de la fin mars.
Elle est dotée d’un écran 9.7 pouces, d’un processeur Apple et de 10 heures d’autonomie. Elle utilise un processeur maison d’1 Ghz, baptisé A4.
D’un design très proche de celui d’un iPhone grand format, la tablette est fine (13,4 mm) et légère (680 grammes).
Jeux vidéo, musiques, photos, vidéos, mais également journaux en ligne comme le New-York Times, toutes les fonctionnalités de l’iPhone sont intégrées dans la tablette.
Et les 140.000 applications de l’Apple Store seront « presque toutes » disponibles en téléchargement sur ce nouvel appareil.
On peut également synchroniser son iPad avec iTunes via un câble USB pour le relier à un ordinateur.
On notera toute fois deux problèmes majeurs. Au premier rang des regrets : l’absence d’appareil photo et de webcam.
Le second inconvénient : l’absence de lecteur Flash , comme c’était le cas sur l’iPhone.
Le logiciel d’Adobe est boudé par Apple, qui s’obstine à priver ses clients des contenus riches sur le Web, comme les vidéos YouTube intégrées dans les pages Web ou les animations sur les sites de presse.
Le prix d’entrée de gamme, pour une capacité de 16 Go est de 499 $, tandis que le sommet de la gamme iPad est une tablette vendue avec WiFi et 3G, disposant d’une capacité de 64 Go au prix de 829 $. Entre les deux prévoyez 599 $ pour la version 32 Go sans la 3G, 729 $ avec la 3G.
Apple a par ailleurs rempilé aux Etats-Unis avec AT&T qui proposera deux formules datas (pour la 3G) sans engagement : 250 Mo de données pour 14,99$ par mois et une formule illimitée à 29,99$.
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