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29 septembre 2021 3 29 /09 /septembre /2021 12:49

Autopsie d’un ennui démocratique….

Saison 2-1

Je livre mon corps à la science.

Depuis quelque temps, je pense à la mort.

Cà y est, déjà on pense que ce post sera lugubre, mais non, mais non, un peu de courage, Continuez la lecture.

Je disais donc, que je commence à penser à la mort, bien sûr il faut y penser de temps en temps, pas lorsqu’on pilote un airbus ou qu’on manie la bombe atomique, mais il faut y penser.

Déjà je me voyais mal parti, si on m’enterrerait à la mode de chez nous…Rien que penser aux têtes de C... qui s’occupent des formalités selon les us et coutumes…j’ai déjà moins envie de trépasser... Alors j’ai eu une idée lumineuse, lugubre certes, mais lumineuse.

Donner mon corps à la science…mais à certaines conditions.

Commençons par le début, ou par le bas, ce sera plus facile.

Il est évident, que comme tout méditerranéen au sud de la Corse (que j’adore soit dit en passant), les pieds et les jambes ne serviront pas à grand-chose et je pense qu’il ne faut y songer pour quelques utilités que ce soit à part éventuellement nourrir les fauves endormis du Zoo de Tunis, ils sont tellement abrutis qu’ils n’en tiendront pas cure.

Passons au foie, je reviendrais plus tard à l’organe principal qui est plus placé au niveau du cerveau, qu’au bas ventre, et qu’il remplace, d’ailleurs, dans la plupart du temps.

Pour le foie et au cas où la nature qui est, parait-il, bien faite et s’il en reste quelque chose, je souhaiterais qu’elle puisse dépanner un des habitués du « shilling », qui en gros ne perdrait rien au change.

J’adore cet antre de la dive bouteille, qui est fréquenté par ce que la Tunisie offre de moins voleur, truand, chapardeur, menteur ; bref des gens bien, qui, s’ils étaient des truands fréquenteraient les restaurants-tavernes à la mode, beaucoup plus chers et moins regardant sur la qualité de leurs habitués.

Je voudrais que ce foie, puisse augmenter l’espérance de vie d’un ivrogne, bien de chez nous, qui apprécie la celtia et le Magon, pour que qu’il puisse respirer encore et encore, les relents ammoniaquée de l’urine « Celtialisée » de ce centre de la vie grouillante et la sueur de cette faune magnifique qui peuplera un jour l’éden.

Passons au cœur, et là, un dilemme se pose :

Qui en Tunisie mérite un cœur …pur ?

C’est quoi un homme au cœur pur ?

Gibran disait que c’est celui qui « par quelque alchimie sait extraire de son cœur pour les refondre ensemble compassion respect besoin patience regret surprise et pardon crée cet atome qu'on appelle l'amour ».

C’est celui qui a cru ce qu’on lui ont raconté ses parents, ses maîtres et qui se trouve grugé, volé, semblables aux peaux rouges d’Amérique qui, face aux colons occidentaux avaient la terre et qui se retrouvent à la fin avec la bible de ces colons, spoliés de leur terre et de leur civilisation, ayant pour seul butin les illusions perdues.

Alors mon cœur ne doit pas subir les aléas de l’hypocrisie environnante, pour terminer son périple sur cette terre sans soubresauts.

Alors là, procédons par élimination

Ce ne sera pas un politicien récupéré de la poubelle de l’histoire ou un gueux essayant de rattraper en peu de temps, ce que le destin ne lui a pas permis d’avoir.

Les uns portent dans leur ADN, les gènes de la compromission, ancêtres importés comme marchandise par les Turcs, ils facilitèrent l’installation des Français en 1881 et lors de l’indépendance, ils s’allièrent pour forcer l’hégémonie d’une région sur les autres et dernièrement, pour sauver leur pouvoir, ils partagèrent ce qui leur reste, avec des doctrines venues d’ailleurs. Ils ne brillent que par leur sens de l’à propos, appris à travers des décennies pour tromper leurs serviteurs car ils se trouvent, toujours, du bon côté du manche.

Quant aux autres : ils ont tellement peu d’effet sur le déroulement de la vie, ils servent de bruit de fond en espérant que leurs enfants tirent plus tard, leurs épingles du jeu.

Mais revenons à ce cœur meurtri :

Ce ne sera pas une femme qui l’aura, car le destin de la femme sous nos contrées depuis l’invasion arabe est intolérable.

Depuis ma tendre enfance, j’ai senti ces sourires tristes, ces yeux, beaux, beaux et pourtant presque crées pour pleurer.

Je ne m’étendrais pas sur ce sujet, car notre malheur - et celui de nos femmes - est lié à une culture bridée depuis des siècles, pilotée par des bien-pensants vils et veules et qui ont surtout oublié qu’ils sont méditerranéens avant d’être n’importe quoi.

Mais que reste-t-il, si on élimine les arrivistes et les femmes ??

J’insisterais pour le confier à un poète, naïf, méditerranéen, qui aime cette terre qui ressemble aux récits de la bible et du coran. Un descendant de Mariem qui adore les levers du soleil, les premières fleurs du printemps, le parfum suave d’une femme après l’effort, le souffle d’un enfant qui joue, le rire furtif d’une adolescente et le visage buriné de nos vieux campagnards…..

Je voudrais que ce cœur vibre encore après moi et m’envoie ses pulsions au-delà du temps et de l’espace, un soupir, un baiser, une larme retenue.

Jésus n’a-t-il pas dit : « Heureux les cœurs purs, ils verront Dieu »

Et là, je me laisse aller et je vois déjà, certains qui me traitent de n’importe quoi et peut-être ont-ils raison, mais passons aux yeux.

Des yeux qui regardent autrement les choses, ne doivent pas être confiés à n’importe qui car tout le monde a des yeux et voit, mais qui regarde vraiment les choses…

Qui regarde ces ombres tristes qui passent ça et là, essayant d’être invisible dans leur solitude ou leur misère.

Qui capte dans les grands magasins ces regards concupiscents d’enfants vers des produits largement exposés mais tellement hors de portée de la bourse des parents. Ils sont dans ces magasins comme des vadrouilleurs dans un musée exposant des tableaux de maître : on peut regarder mais pas touche !

Qui voit avec son cœur, ces hordes de travailleurs rentrant au bercail, agglutinées autour du reste d’un abris-bus, espérant une ombre jaune annonciatrice d’abord d’une bousculade, d’une oppression physique et morale et enfin d’une délivrance …provisoire.

Qui peut sentir leurs regards, s’attardant de temps à autre sur les files de voitures qui passent dans un flot ininterrompu, leur faisant ressentir encore plus à quel point leur situation est figée dans tous les cas de figures.

Qui sent ces âmes perdues et perçoit leur désarroi l

Qui peut … Qui peut … Qui peut … Qui peut … Qui peut … Qui peut …

Reste le cerveau…

A quoi servirait un cerveau forgé par deux des plus belles civilisations connues, dans un pays où règnent : les tabous, l’éducation (lorsqu’elle est absente), le poids de l’histoire mal compris et jamais assumé (alibi fréquent), le poids des croyances, la haine sous toutes ses formes (surtout la plus dangereuse, celle qui rejette tout ce qui est différent de vous), la misère intellectuelle (où l’iphone est présent et le livre absent), le chaos (assimilé à la démocratie) etc…etc…

Non, surtout détruisez le, ce cerveau torturé, étranglé, ne le confiez à personne, car son dépositaire pourrait devenir fou et subir les pires souffrances car dans ce pays….ils ne respectent rien … et c’est peu dire.

J’ai peut être oublié quelque chose d’important…Ah bon…vous voulez que je parle des éjaculateurs précoces … laisse tomber il vaut mieux enterrer, incinérer le reste, balancer les cendres dans les toilettes, tirer la chasse et non parlons plus… circulez, y a rien à voir …. Et de toute façon, il n’y aura personne pour m’enterrer….

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20 mars 2021 6 20 /03 /mars /2021 07:19

 

 

 

Depuis la disparition naturelle de mes amis intimes, morts de  « mort naturelle » sous le stress des femmes…Des enfants des femmes…des parents des femmes, des amis des femmes ; bref, disparus, je me suis retrouvé seul, perdu, parmi beaucoup de compagnons de la dive bouteille.

N’exagérons rien, il ne s’agit pas de disciples de « omar Khayam » car leur but dans ce cas est l’ivresse, une ivresse morne, combattant la solitude, les échecs d’une vie passée trop vite ou trop nulle.

Les raisons de cet état sont multiples et sans être sociologue de bazar ( ou de souk), on peut aisément trouver de tout, car pour toute une génération, le pays, a évolué matériellement mais son « logiciel » suranné a « buggé » un jour, sous les coups de butoir d’une civilisation qui a perdu en route ses références, une jeunesse désemparée, incrédule de la lâcheté de ses ainés et la concupiscence de ses leaders, un occident, placé comme le nirvana avec ses attraits, son confort, l’ultime port d’arrivée et la litanie de la geste rituelle d’une civilisation jadis prospère, aujourd’hui tombée sous les coups de croisades multiples et organisées.

Le résultat est loin d’être beau, et pour toute une tranche de gens, il est trop tard de faire machine arrière et de sauver les meubles, la fatigue de l’âge, réel ou non, le poids du quotidien fit le reste.

Et cette communauté hétéroclyte, certains, tel des  naufragés se retrouvent, çà et là,  cahincaha sur ce radeau de la méduse avec leurs fantasmes, leurs règles occultes dictés par le passé, leurs rancœurs, leurs alliances plus ou moins pérennes et quelquefois leur richesse affichée.

Et chacun de sa tactique pour ne pas sombrer dans l’indifférence de ses compagnons.

Et comme La bruyère le disait si bien : « Il n'y a point au monde un si pénible métier que celui de se faire un grand nom : la vie s'achève que l'on a à peine ébauché son ouvrage. »

Mais les plus à plaindre sont pour moi ces parvenus, montrant ostensiblement les moyens de leur « réussite » supposée, voitures de leasing et voyages financés par leur boites et comme les autochtones d’antan, montrant leurs bimbeloteries à tout va, car eux même ne croient pas à ce qui leur arrive.

Ils se pincent pour le croire, ils pensent avoir réussi,car pendant des lustres ils ont vécu transparents, la tête basse, la queue entre les jambes. Et, aujourd'hui,  j'imagine certains, jouant avec leur "iphone"dans les milieux d’affaires, harnachés de fringues signés, arriver tel Amin Dada, dans leur assurance nouvellement acquise, recevant les marques de respectabilité de gens qui les méprisent, méprisent leur inculture et souvent....leur origine .

Et puisqu'ils se référent à chaque fois à Paris, ultime fantasme de leur impuissance, je rappelle qu'en ce lieu magique, il y a des instituts de desintoxication, au moins aussi célébres que les restaurants de la Tour Effel, autant en profiter en passant....

 

Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé est purement fortuite

 

Eiffel Tower and Little Horse, 1960s by Robert Doisneau

Eiffel Tower and Little Horse, 1960s by Robert Doisneau

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12 juin 2020 5 12 /06 /juin /2020 10:53

 Sergii Fedko

Là où j’essaye de vivre, a découvert la démocratie, une démocratie assez singulière, il est vrai et pour bien la situer, il faut paraphraser Ben Bella quand il parlait du socialisme chez lui : mon pays est démocrate mais chacun a sa démocratie.

Bien sûr cela déteint sur toute notre vie.

Le plus frappant est cette nouvelle marotte est le palabre : ça cause, ça cause, ça coupe les cheveux en quatre, huit puis à l’infini ….pour ne rien dire.

Le « je pense donc je suis » de Descartes est devenu, « je cause donc je suis » et pour couronner le tout, une myriade de radios et TV est mise au service de cette cacophonie démocratique dont on ne voit pas le bout et chaque jour ramène sa peine et son buzz.

Et comme de bien entendu tout est à l’envers, c’est l’organe qui créée la fonction et de là, la génération spontanée d’experts en tout et n’importe quoi, de charlatans et même de vulgaires manipulateurs d‘élections et créateurs de pseudos-leaders (réchauffés ou décongelés), se proclamant oracles des temps modernes tel les grecs, lisant l’avenir dans le verre de Chivas (arrivisme oblige) et les entrailles des statistiques, aveuglant de leur savoir, les lettrés et les analphabètes par des chiffres et des affirmations vécus depuis toujours faisant d’eux des « Monsieur Jourdain », disant la prose sans le savoir.

Et ceci me ramène au temps où notre pays se targuait d’être le pays où tout va bien, j’avais initié une série de posts « Autopsie d’un bezness ».

Le tourisme allait, à l’époque, vaille que vaille, et la fonction s’imposait.

Aujourd’hui, alors que le tourisme est sur le point de devenir un sport extrême, je remarque que l’expert a remplacé le bezness.

Je vois déjà l’esprit pervers de certains de mes compagnons de beuverie, imaginer des scènes que l’on regarde le soir, quand les enfants sont couchés : Dis, dis… où est le corps du délit ?

Il n’y a ni corps ni lit.

Que nenni, mes braves compagnons d’infortune, point de sexe, quoique la fonction est la même, ne sommes nous pas dans l’ère du virtuel, la seule différence est que dans le cas du bezness, la victime est consentante car ses appas sont défraichis, mais dans notre cas, c’est du détournement de mineurs si on considère l’âge de notre démocratie.

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20 mars 2016 7 20 /03 /mars /2016 20:40
Boulevard St Germain - Café de Flore
Boulevard St Germain - Café de Flore

Paris, Paris ....

Qui n'aime pas cette ville surtout si, il y a vecu un moment à l'époque de sa jeunesse.

Voici une évocation par l'image de cette ville magique dans les années 50/60.

Bonne balade.

Montmartre Painter Paris 1952 Robert Capa

Montmartre Painter Paris 1952 Robert Capa

Robert Doisneau La cavalerie du Champ de Mars - Paris 1969

Robert Doisneau La cavalerie du Champ de Mars - Paris 1969

Latin QuarterParis 1950s© Walter Carone / Paris-Match

Latin QuarterParis 1950s© Walter Carone / Paris-Match

Willy Ronis Belleville  - Paris 1948

Willy Ronis Belleville - Paris 1948

Modelo Givenchy - Les Champs-ElyséesParis 1953 Pierre Boulat

Modelo Givenchy - Les Champs-ElyséesParis 1953 Pierre Boulat

mimbeau: Aux Halles Paris 1960sFrank Horvat

mimbeau: Aux Halles Paris 1960sFrank Horvat

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18 mars 2016 5 18 /03 /mars /2016 09:33
Carnaval international à Hammamet / un symbôle

Cette année le carnaval de Hammamet prend une dimension extraordinaire car il se tient à un moment spécial de la vie du pays.

La 3e édition du Carnaval international de Yasmine-Hammamet, prévu les 18 et 19 mars 2016, sera une occasion de rencontres et de partage avec la participation de différents pays : Indonésie, Algérie, Sénégal, France et autres

La troupe Indonésienne est celle qui a été choisie comme invitée d'honneur .

"le Carnaval en Indonesie, souligne généralement, quatre des plus célèbres légendes javanais folk-le: le andhe-andhe Lumut, Ratu Kencana Wungu, Ratu Laut Selatan (L'histoire de la reine des mers du Sud), et le romantique conte de Roro Jongrang qui a mené à la création du Temple de Prambanan."

Bonne fête à tous, allez y nombreux

Carnaval international à Hammamet / un symbôle
Carnaval international à Hammamet / un symbôle
Carnaval international à Hammamet / un symbôle
Carnaval international à Hammamet / un symbôle
Carnaval international à Hammamet / un symbôle
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25 février 2016 4 25 /02 /février /2016 08:15
Delhi : un Manhattan à Bollywood ? ou la faillite des modèles importés ??

Article intéressant, à lire, montrant la tendance actuelle de la modernisation à outrance qui ne tient pas compte du bonheur, quelquefois succinct du citoyen .

Cette tendance n'est pas propre à l'Inde et nous pouvons constater ce modèle, moins connecté il est vrai , dans beaucoup de pays méditerranéens.

"Delhi fait partie des 20 villes sélectionnées pour le programme indien Smart Cities. Sélectionnées sur des critères “rigoureux”, le gouvernement va fournir à présent une expertise pour évaluer l’amélioration des services urbains, en d’autres termes, dépenser de l’argent pour créer de nouvelles infrastructures qui excluent les miséreux et serviront aux plus heureux."

"Il va sans dire que les élites ont souvent beaucoup de mal à se projeter dans la pauvreté des pays qu’ils ont en charge. Le désespoir, la solitude sociale qui règnent sont à milles lieues de nos politiques. "

Lire la suite : http://www.objetconnecte.com/delhi-de-facies-ou-lanti-smart-city-2402/

Delhi : un Manhattan à Bollywood ? ou la faillite des modèles importés ??
Delhi : un Manhattan à Bollywood ? ou la faillite des modèles importés ??
Delhi : un Manhattan à Bollywood ? ou la faillite des modèles importés ??
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25 août 2014 1 25 /08 /août /2014 18:59

 

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La vanité des choses comparée à la réalité: 

Un résumé succinct du livre "Les Identités meurtrières" d' Amin Maalouf de l'Académie française (.babelio.com) nous révéle :
Que signifie le besoin d'appartenance collective, qu'elle soit culturelle, religieuse ou nationale ? Pourquoi ce désir, en soi légitime, conduit-il si souvent à la peur de l'autre et à sa négation ? Nos sociétés sont-elles condamnées à la violence sous prétexte que tous les êtres n'ont pas la même langue, la même foi ou la même couleur ? Né au confluent de plusieurs traditions, le romancier du Rocher de Tanios (prix Goncourt 1993) puise dans son expérience personnelle, aussi bien que dans l'histoire, l'actualité ou la philosophie, pour interroger cette notion cruciale d'identité. Il montre comment, loin d'être donnée une fois pour toutes, l'identité est une construction qui peut varier. Il en dénonce les illusions, les pièges, les instrumentations. Il nous invite à un humanisme ouvert qui refuse à la fois l'uniformisation planétaire et le repli sur la " tribu ".

Ainsi des absurdités peuvent apparaitre quand on stigmatise une communauté, par exemple :

En 1848, l'Algérie, annexée alors à la France, fut organisée en trois départements :
• Département d'Alger (91)
• Département d'Oran (92)
• Département de Constantine (93)

En 1860 : la cession, par le royaume de Sardaigne (traité de Turin), du Duché de Savoie et du comté de Nice donne lieu à la création notamment de la Savoie et de la Haute-Savoie,

On ne pensera jamais qu'un descendant d'un Algérien a été Français avant un Savoyard .
Moncef

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21 octobre 2013 1 21 /10 /octobre /2013 19:03

 

Avertissement : Gentes dames et nobles Messieurs, ce qui va suivre n’est qu’une peinture d’une vie imaginaire  que personne n’a souhaité vivre, dans une ville de rêve dont personne  n’a choisi d’y  séjourner, avec des gens charmants que personne n’a choisi de côtoyer…

 

 

 

Encore un dimanche de m….


C’était un dimanche, une des journées les moins supportables de la semaine.

La journée commence par les courses et le café avec les amis, l’ennui étant plus supportable à plusieurs

Dans le quartier où j’habite, existe un petit supermarché, où les habitués se rencontrent sans se connaitre.

On commence par les clients du matin : les vieux retraités et les ménagères.

Les uns viennent par délivrance de la nuit, longue, sans fin pour ceux que le sommeil a quitté depuis longtemps.

Chaque matin est  pour eux une renaissance avec son lever du soleil et puis…son  nouveau journal.

Ils sont là, les premiers, rasés de prés, astiqués, les vêtements immaculés, comme s’ils devaient, enfin, avoir une journée différente de celle qu’ils ont vécus, hier,  dans cette vie d’inactivité, d’inutilité : l’antichambre de la mort.

Certes les nouvelles sont les mêmes que la veille sauf pour la rubrique décès, en fait, ce sont  les seules nouvelles quasi-réelles et vérifiables que l’on peut croire sans difficulté, d’ailleurs elles ne sont jamais sur Facebook, ce qui accrédite leur sérieux.

Qui achèterait « La Presse » si on enlevait cette rubrique, car ce journal a survécu depuis sa naissance grâce aux morts de la veille, car pour le reste la télé est plus rapide.

Et puis, on se  sent encore plus vivant, lorsqu’on apprend la mort d’un plus vieux que soi, plus malade, ou plus malchanceux…

La deuxième catégorie est celle des ménagères, qui pense que plus tôt les courses faites, il y a plus de fraicheur dans les achats de légumes et moins de monde à la caisse.

 

Puis vient l’heure fatidique, midi : l’heure du vice.


Dans l’ancien temps, c’est  à cette heure que les préparatifs pour aller au stade battaient leur plein, mais depuis que le citoyen a acquis sa dignité d’homme libre, le football se joue devant des gradins vides et la passion changea d’objectif.

Une bonne partie des officianados, avança l’heure de l’apéro pour aller embrasser les goulots des « Celtias » , dans un des bars borgnes de la capitale, avec pour kémia des fèves au cumin  .

 

Attablé  devant une forêt de bouteilles vides, l’œil  morne, le front plissé, le visage buriné par la fatigue, la chaleur moite et les dégâts du temps, l’homme se sent  proche de ses amis de beuverie par  la convivialité que procure l’alcool en ce moment précis, car Il préfère supporter les bordées d’injures, le brouhaha sourd du bar, les senteurs dégagés par la sueur  et  la cigarette et si par malchance, il est  placé  sur les chemins des toilettes,  les relents d’ammoniac naturel qui s’en dégage,  que  rencontrer sa belle mère en visite à la maison, ou supporter les ronchonnades de sa femme et de sa progéniture.


D’autres, plus frimeurs se refugient dans les restaurants où il fait bien d’être vu, commandant les vins les plus fins, du moins sur les étiquettes, et faisant semblant d’apprécier  des pâtes, gluantes,  aux  fruits de mer   et du poisson d’élevage,  facturés quelquefois au   SMIG local, s’évertuant dans la plupart du temps, à confirmer « de source sûre » telle ou telle nouvelle sur la situation politique du pays, avec des « ya qu’a.. », à n’en plus finir.

Et en partant, ils  distribuent  des pourboires faramineux, pour être  bien reçu la fois suivante comme un habitué de la maison.


Mais ce jour là, une lassitude particulière plombait mes jambes, l’ami avec lequel, je supportais mon ennui, se lassa de mes hésitations et me laissa seul, face à mon désarroi hebdomadaire.

Le football n’ayant jamais été ma tasse de thé, je me refugiais naguère dans de longues ballades dans les campagnes, me prenant pour un photographe.

Cette distraction devenue sport extrême actuellement,  de peur des braquages et de l’insécurité réelle ou supposée, et en plus, il faut chercher longtemps pour trouver un paysage sans  un monticule d’ordures  ou des sacs en plastique pendus aux arbres.

....Et maintenant que vais-je faire, comme disait Aznavour, de tout ce temps que sera ….mon dimanche.

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1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 17:56

 

Profitez du meilleur de Paris Haute Couture Fashion Week Automne / Hiver 2013/14.

Regardez les meilleurs défilés de mode de Paris.


Giambattista Valli
Dior
Stéphane Rolland
Maison Martin Margiela
Elie Saab
Schiaparelly by Christian Lacroix
Iris van Herpen
Yanina
Viktor & Rolf
Alexandre Vauthier
Alexis Mabille
Valentino
Jean-Paul Gaultier

30 minutes de nouvelles tendances de la mode de la capitale de la haute couture.


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1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 11:13

 

lemule1

 

 

Chaque année à la même époque, un poisson extraordinaire par le goût et la fraicheur pointe du nez : c'est le mulet au point jaune.

Véritable institution chez les connaisseurs, que ce soit à Mahdia, Chebba ou autre Bibane à Zarzis, ce poisson ne pointe son nez qu'en automne, vers le mois d'octobre.

Il est reconnaissable par le point jaune, qui le distingue par rapport au mulet classique, qu'on trouve abondamment le reste de l'année.

Il est appelé «Mujil», chez les Mahdois, «Mila», pour les habitants de Salakta et «Ktoubri» pour ceux de la capitale, en référence au mois d’octobre, période de transhumance et d’amour pour ce poisson. 

 

 

 

 

mulet2

 

Pour que ce soit un vrai régal, il suffit de le griller sur un feu de bois ou de charbon car il perd son goût royal à la cuisson.

 

Si vous êtes du côté de la Tunisie, réservez votre table dans un restaurant en insistant si "le mujil " ou "mila" fait partie de son menu, sinon recommandez lui de vous en chercher chez la poissonnier.

Pour le reste du repas, privilégiez un accompagnement sans trop d'épices, car le goût de ce poisson grillé nature, sans l'abominable cumin, vous donnera une véritable symphonie gustative.

(Reprise d'un de mes anciens post de 2010)

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