Voilà un royaume de 1.500.000 d'âmes dont 50% d'étrangers et qui comporte une minorité agissante de Chiites, alors que la majorité est sunnite.
Et comme cela ne suffisait pas, la proximité de l'Iran Chiite et l'allergie du pouvoir aux droits de l'homme, font de ce minuscule pays une poudrière régionale.
Et comme la famille régnante ne se refuse rien, elle construit un des plus beau circuit F1 du monde et de surcroit un grand prix.
Grand Prix largement synonyme à controverses suite à l’agitation politique et sociale dont souffre ce petit royaume du Moyen-Orient.
L'occident qui voit les bénéfices pétroliers et autres à retirer de la région, a, à l’égard, du respect de la personne humaine, une vue à géométrie variable et fait la sourde oreille aux échos de la répression qui dure depuis l'avènement de ce qui est appelé le "printemps arabe", formule certes jolie, mais qui couvre le sang et la souffrance de ceux qui s'y sont frotté.
"Le roi de Bahreïn a exprimé sa reconnaissance ce dimanche soir au monde de la Formule 1 pour l'organisation dimanche du Grand Prix.
C'est le moins qu'il pouvait faire à l'intention de ce sport capable de regarder ailleurs alors que, en parallèle à la course, les manifestations parfois violentes d'opposants chiites réclamant des réformes de fond étaient réprimées par le pouvoir en place."